Départ de l’hôtel à 7h… Nous sommes en retard.

Un colectivo (bus collectif) nous emmène jusqu’à Yungai (environ 1h de route) où nous arrivons trop tard pour attraper un nouveau colectivo pour Cebolla Pampa. Nous sommes donc obligés après force négociation, de monter dans un taxi individuel avec un coût plus important… ça nous apprendra à moins trainasser au lit !

2h de piste sinueuse pour passer de 2500m à 3900m d’altitude. Le chemin est long et éprouvant mais c’est un régal pour les yeux.

Cebolla Pampa, point de départ de la randonnée pour accéder au lac 69. Le souffle est déjà plus court.

Au début, seul le bruit des bâtons et de nos pas rythme la progression. C’est après les 2 premiers kilomètres de plat montant, au début des 3 kilomètres de pente raide, qu’un deuxième son vient accompagner l’ascension, celui des battements accélérés de mon cœur dans mes oreilles et très vite le son rauque de mon souffle trop court apparait aussi. Hervé, lui, semble en pleine forme, mais est condamné à m’attendre puisque je dois faire des pauses régulières. Si ça ne tenait qu’à lui il monterait lentement mais d’une traite. C’est là qu’on voit qu’on n’a pas la même condition physique… Mon entrainement aurait-il été un peu trop léger ?!

Après cette ascension, j’espère qu’Hervé se trompe et que le lac sera juste là… Mais en voyant la dernière montée avant le graal, je manque m’évanouir tellement ça me parait encore loin, en réalité seulement 1,2 km et 200m de dénivelé, mais plus de souffle, plus de jambe et un mal de tête insupportable qui s’est installé.

On décide donc de dormir sur place. Hervé a tout pris en charge à partir de ce moment-là (merci chéri !) : Montage du campement, préparation du repas… Et bien que l’on se soit couché tôt nous avons tout 2 assez mal dormi.

Malgré la fatigue au réveil et un mal de tête persistant pour moi, on a décidé de terminer l’ascension pour voir ce fichu lac ! Et ça valait le déplacement… C’était simplement magnifique !

Les 7 km de descente ont été plus faciles. Retour sur Yungai par la piste en taxi encore, puis vers Caraz en collectivo.

Caraz est une assez jolie petite ville mais qui manque un peu d’intérêt si ce n’est en tant que point de départ des différents treks possibles.

Nuit à Caraz. Retour mardi matin sur Huaraz.

Suite aux difficultés que j’ai ressenti sur cette randonnée, on a décidé qu’il serait plus prudent d’annuler le trek de Santa Cruz et on se contente d’une randonnée à la journée demain (mercredi) au Lac Churup (2h30 d’ascension prévues quand même, jusqu’à 4485m)…

PS pour Manu et Sam : Même pas d’ampoule aux pieds !!!

En redescendant du lac 69...