Nong Khiaw et Luang Prabang

À Muang Singh comme dans d’autres villages, les Laos utilisent un motoculteur rallongé d’une remorque comme véhicule de locomotion…

Jeudi 8 mars. Nous voulons prendre le petit déjeuner à l’hôtel mais comme celui qui semble être préposé au service dort dans un coin de la pièce et qu’il n’y a personne d’autre, on quitte l’hôtel pour rejoindre le petit resto au coin de la rue. Là nous tombons sur un couple de français d’une cinquantaine d’années. Ils nous disent avoir beaucoup apprécié la remontée en bateau de la Nam Ou (Nam = rivière) depuis Luang Prabang jusqu’à Nong Khiaw, nous qui hésitions, voilà qui apporte de l’eau à notre moulin.

Après avoir fait nos sacs nous nous dirigeons vers la gare pour prendre le bus de 9h30 vers Luang Nam Tha, on espère être suffisamment en avance pour avoir de la place. Les places du minibus semblent toutes occupées mais au Laos « quand y a plus de place, y’en a encore ! », des chaises en plastique sont installées dans l’allée centrale et on peut alors s’assoir. On est obligé de se tenir fermement pendant les 2 heures que dure le trajet car dans chaque virage la chaise bascule d’un côté ou de l’autre. Moi, je ne me tiens que d’une main car la deuxième est occupée à me boucher discrètement le nez : soit le sac coincé sous ma chaise contient des sardines depuis trop longtemps, soit ma voisine souffre d’une sévère infection gynéco…

À Luang Nam Tha on attrape un tuk tuk qui nous emmène à l’autre gare où l’on prend un bus pour Oudom Xai. Nous nous retrouvons au fond de ce petit bus derrière un couple d’anglais qu’on avait déjà croisés dans Muang Singh et qui semblent fort sympathiques. Encore 4 heures de route bien sinueuse mais plus confortable quand même. On hésite à enchaîner avec quatre autres heures de bus vers Nong Khiaw mais il n’y a plus de bus direct pour aujourd’hui alors on renonce et on reste à Oudom Xai, vilaine ville de passage. Nous trouvons un hôtel tranquille et mangeons dans un boui-boui qui cette fois ne nous enchante pas ; en plus d’un lieu crado, la soupe de nouilles n’est vraiment pas bonne.

Un bus à la gare d'Oudom Xai

Nous accédons par plusieurs centaines de marches à un temple au-dessus de la ville qui nous permet d’observer la ville et ses alentours et de contempler les couleurs de la fin de journée…

Une petite parenthèse glamour concernant notre état de santé : le Laos c’est un peu comme la Bolivie, pas idéal en termes de santé intestinale !

Vendredi 9 mars. Bon, ce coup-ci on ne veut pas se taper les chaises en plastique et donc on arrive 1 heure en avance à la gare. Le départ est prévu à 9h. Deux vieilles femmes sont déjà installées dans ce van d’une quinzaine de (petites) places environ. On s’installe aussi et on attend. Mais à 9h le bus n’est pas plein alors on attend encore… à 10h, toujours pas plein, on attend. Par moment il y a de telles discussions (incompréhensibles pour nous) entre les Laos qu’on a l’impression qu’ils cherchent une solution à des problèmes  insurmontables… puis ça termine toujours ou presque, de la même façon, dans le rire… À 10h30 enfin on démarre.

La route pour rejoindre Nong Khiaw est complètement défoncée, par endroit il n’y a plus de goudron, et il nous faudra bien 4h pour parcourir ces quelques 100 kilomètres. Le long de la route, des villages toujours envahis d’enfants, de poules et de chiens…

À la petite gare routière de Nong Khiaw, nous prenons un tuk-tuk avec une française et une espagnole qui parle aussi très bien français. Elles ont fait 4h de trajet en espèce de taxi local depuis Luang Prabang (un peu comme les songthaews thaïlandais) et ont aussi mal aux fesses que nous. Nous laissons l’unique chambre libre de la première guesthouse que l’on trouve aux filles et franchissons  le pont qui traverse cette petite bourgade d’Est en Ouest, au-dessus de la Nam Ou et offre au passage un panorama extraordinaire, pour trouver un hébergement de l’autre côté de la ville.

Nous trouvons un « hôtel » qui propose des bungalows à 50 000 kips, avec une jolie vue sur la rivière.

Il est 15h et on a très faim. Nous dénichons alors le petit resto « Chez Alex » qui deviendra notre cantine. Le Papi et la mamie qui le tiennent sont adorables et la cuisine de Mama (comme elle se surnomme elle-même) véritablement délicieuse.

En fin d’après-midi, Hervé part courir et repérer les environs pendant que j’écris installée sur la terrasse du bungalow. Les falaises derrière la Nam Ou se parent déjà de lueurs rose et dorées et de légères traces de brume adoucissent les contours de la ville.

Au-dessous du balcon, des femmes ont défilé tout l’après-midi portant sur leur dos de gros sacs de sable ramassé au bord de la rivière et qu’elles soutiennent grâce  à un tissu passé sur leur tête. Je souffre pour elles. Il fait doux et humide et les moustiques s’en donnent à cœur joie.

Le soir avant de partir manger, je me rends compte que j’ai oublié ma polaire dans le van de ce matin. Nous décidons, sans grande conviction de nous rendre à la gare pour nous renseigner ; gare qui d’après Hervé se trouve à 10 minutes à pied. Il nous faudra largement le double pour nous y rendre et comme elle se trouve à l’extérieur de la ville, nous parcourons une partie de la distance à la seule lueur de la lampe frontale dont Hervé a pensé à se munir. Quand on y arrive il semble n’y avoir personne. Finalement l’employé sort du petit bâtiment et après nos explications passe un coup de fil au chauffeur du van, qui a récupéré la veste qu’on pourra venir chercher demain matin… cool ! Ils sont vraiment adorables ces Laotiens !

Nous retournons au village et nous arrêtons « Chez Alex » pour manger.  L’attente est un peu longue car Mama cuisine seule chaque plat un par un avec beaucoup d’attention. Pendant qu’on attend, le couple d’anglais qui était dans le bus passe et nous reconnait. John et Suzie sont londoniens en voyage pour 3 mois ; nous discutons à bâtons rompus jusqu’à la fermeture du resto vers 22h15 puis rejoignons nos bungalows respectifs.

Au petit déjeuner ce samedi matin on découvre les meilleurs pancakes (banane chocolat) de la planète, toujours au même endroit. Un régal.

De bon matin, sur le pont

La Nam Ou tient une place centrale à Nong Khiaw, tant géographiquement qu’économiquement et socialement.

Après avoir fait et étendu sur le balcon notre lessive, nous partons marcher le long de la rivière puis à travers des rizières desséchées en direction des grottes de Pha Tok.  Des enfants nous accueillent dans le petit village juste avant les grottes.

Nous marchons environ une heure et sommes contents de trouver à l’intérieur de ces cavernes sombres une relative fraîcheur. Cette zone servait pendant la guerre de point de réunion et d’abris pour les soldats.

Nous rencontrons aussi 2 québécois arrivés peu après nous et qui ont été suivis par 2 enfants qui font les pitres devant l’objectif. Les enfants nous suivent pour redescendre et à l’arrivée voudraient bien nous soutirer quelques kips…

À 19h nous rejoignons John et Suzie dans un très bel endroit, un bar d’extérieur bien décoré et agréable où l’on boit un coup. On avait parlé de descendre la Nam Ou en bateau jusqu’à Luang Prabang ; Suzie s’est occupé, dans la journée, de réunir assez de personnes pour prendre demain un bateau « privé » et pouvoir ainsi partir et s’arrêter quand on veut, à un tarif raisonnable.

Dimanche 11 mars. Ma mission ce matin est de retenir la recette des pancakes que Mama réalise, à ma demande, dans sa cuisine et sous mes yeux. Plusieurs secrets à la réussite de ce petites merveilles : le lait de coco dans la pâte, la confiture d’ananas faîte maison et les bananes cuites à la poêle sans sucre et avec un bouchon de téquila… une tuerie, je le promets.

À 9h30 nous embarquons à neuf sur la longue barque qui va nous permettre de parcourir les méandres paresseux de la Nam Ou. Venue des hautes montagnes aux confins du Laos et de la Chine, cet affluent du Mékong est moins long, moins large et moins profond mais au moins aussi beau.

Les paysages autour de nous et les scènes de vie le long des berges nous fascinent. Des femmes lavent du linge, des enfants jouent et se baignent, des orpailleurs secouent leur tamis. On croise aussi des installations précaires, sortes de moulins améliorés, pour fournir de l’électricité.

Quelques rapides nous obligent à mettre pied à terre et à passer par un chemin. Une fois, le capitaine doit faire un réparation car l’arrière de la barque a heurté un rocher ; une autre où le niveau de l’eau est trop bas, quelques-uns d’entre nous doivent même sortir de la barque, de l’eau jusqu’aux genoux, et marcher à côté en la maintenant dans la bonne trajectoire ; on comprend mieux alors pourquoi 3 enfants étaient montés à bord une minute avant, ils aident à manœuvrer le bateau, récupèrent un petit billet du capitaine et repartent en courant et en riant.

Vers 15h nous mangeons dans un petit resto au bord de l’eau à proximité de l’endroit où la Nam Ou se jette dans le Mékong. C’est ici aussi, de l’autre côté du fleuve toutefois, qu’on visite les grottes de Pak Ou. Ce sont des grottes sacrées situées dans la falaise en aplomb du Mékong et remplies de plusieurs milliers de statuettes à l’effigie de bouddha.

Quand nous débarquons à Luang Prabang en fin d’après-midi, cette dernière nous charme tout de suite… C’est une ville vivante, de toute évidence fréquentée par de nombreux touristes mais où règne une ambiance chaleureuse de tranquillité et de bonne humeur.

Nous la traversons en partie en longeant le Mékong et chacun part à la recherche d’un hébergement. Nous trouvons après quelques essais infructueux un petit hôtel sans charme mais dont les propriétaires sont adorables. On obtient un prix raisonnable grâce à une petite négociation.

Nous rejoignons ensuite nos compagnons de navigation pour aller manger au marché. Toute une ruelle est envahie de stand de restauration. Celui où nous nous arrêtons propose un buffet de mets laotiens, on remplit une pleine assiette pour 10 000 kip, et des brochettes de viandes…

Lundi 12 mars. Après une grasse matinée et un petit déjeuner tout aussi gras, on part découvrir la ville au hasard d’une lente déambulation. Un léger voile de brume couvre toujours les collines et monts verdoyants qui forment le cadre naturel de Luang Prabang. Cette ancienne capitale royale chargée d’histoire possède une grande diversité architecturale et le nombre de monuments religieux le plus élevé du Laos. La ville s’étend sur une langue de terre, tout en longueur au confluent du Mékong et de la Rivière Kane (Nam Kane). Le côté de la ville qui longe la rivière Kane est plus calme et des tas de terrasses fleuries permettent de profiter de ce joli point de vue.

Au coin d’une rue on trouve un barbier et Hervé agacé par la température élevée se jette sous sa tondeuse. En moins d’une heure j’ai l’impression de fréquenter un nouvel homme, encore plus beau.

Quand les plus grosses chaleurs sont passées nous nous dirigeons vers le Mont Phousi où l’on monte par un chemin d’escaliers. D’en haut nous avons une belle vue sur la ville et ses principaux édifices.

Nous espérions profiter d’un joli coucher de soleil mais ce début de soirée est nuageux, quelques gouttes de pluie viennent même rafraichir l’atmosphère. Des collégiens envoyés par leur professeur d’anglais nous demandent de répondre à leur questionnaire, qui a probablement pour but de les faire parler anglais. C’est assez rigolo et on les encourage vivement, c’est le meilleur moyen d’apprendre.

En redescendant nous faisons le tour du marché artisanal qui s’est installé dans la rue principal puis mangeons dans la même ruelle qu’hier.

Mardi 13 mars. Nous quittons l’hôtel à 6h30 dans le but de voir le cortège des bonzes pendant l’aumône du matin. Dans la grande rue, quelques personnes prêtes à leur donner le premier riz du matin, attendent à genoux sur le trottoir les jeunes moines. Ces derniers effectuent, d’après ce que l’on sait, un circuit convenu autour de leur monastère, pieds nus et le bol à aumône à la main, en longues files couleur safran. Les donateurs doivent alors méditer sur le thème de la générosité, et les bonzes sur celui de la pauvreté.

On sait aussi que c’est devenu une véritable attraction touristique et on a prévu de se tenir un peu loin et aussi discrets que possible. Car il semble que ce rituel sacré ait du mal à se perpétuer puisque certains touristes viennent se faire photographier à leur côté ou participent à l’aumône même si ce n’est pas leur religion ou leur croyance pour se faire prendre en photo en train de donner.

Comme on a un peu faim, on se pose à la terrasse d’un bistrot pour prendre un café puis un petit déjeuner complet en se disant qu’on va surveiller la rue en même temps. S’est-on trompé de rue ou, absorbés dans nos cafés, les a-t-on ratés (rater une file orange de plusieurs dizaines de moines me parait peu probable). Bref, on ne les a pas vus… Au moins, on ne les aura pas dérangés !

On décide ensuite d’aller visiter l’ancien palais royal et son musée. En arrivant on trouve bizarre que tout semble fermé alors que l’heure d’ouverture est largement dépassée… Puis en regardant la ligne écrite en petit au-dessous on s’aperçoit que l’endroit est ouvert tous les jours de la semaine… sauf le mardi ! Ok, on va peut-être aller se recoucher finalement, on dirait bien le début d’une journée qui ne sert à rien !

On persiste et on se dirige vers le Sud de la ville pour visiter le Wat (= temple, pour ceux qui l’ont déjà oublié) Visoun. Il y a des tas de temples dans cette ville (plus de trente je crois) mais nous avons choisi celui-ci car c’est le plus ancien de Luang Prabang. Son origine remonte au XVIème siècle mais il a été entièrement reconstruit en 1898. Une belle charpente et des fenêtres à balustres en bois inspirés du temple khmer de Wat Phou (au sud du Laos) et à l’intérieur des stèles anciennes et de nombreuses statues.

Ensuite, on se dit qu’on va aller voir ce fameux bar/resto dont tout le monde nous a parlé. On se méfie un peu car les endroits « à la mode » ne sont pas toujours ceux qui nous plaisent. Mais en arrivant à l’Utopia, on a une agréable surprise ; c’est un espace en grande partie en plein air, richement décoré de plantes vertes, antiquités et mobilier en bois tordu. Une terrasse sur pilotis, ombragée par un simple toit de bois, permet de s’installer confortablement sur de jolis matelas colorés autour de belles tables basses en bambou tressé ou en bois pour siroter un cocktail ou manger une salade en contemplant la Nam Kane.

On s’installe d’autant plus ravi qu’il n’y a personne d’autre que nous… en même temps il est vrai que ce n’est pas une fierté d’être déjà au bar à 10H30…

On a des cartes postales et le blog à écrire, des comptes à tenir à jour… toutes les excuses sont bonnes pour rester à profiter de ce petit coin de tranquillité. Les plats qu’on nous sert quand nous commandons vers 13h ne nous incitent pas non plus à partir.

Au fur et à mesure de la journée la terrasse se remplit doucement, nous faisons la connaissance de 3 français et un allemand (Mathilde, Bertrand, Alex et Mickaël) qui se sont installés à côté de nous. Dans l’après-midi, John et Suzie qu’on a prévenus par mail nous rejoignent et comme nos voisins s’en vont on convient de les retrouver ce soir, près de leur hébergement.

Suzie

Hervé et John

On commande quelques bières et on se lance même en fin d’après-midi dans une petite pétanque. On goûte aussi au Lao-lao, alcool local assez fort avant de quitter le bar pour aller manger au marché.Là, nous rencontrons Grant, d’Afrique du Sud, qu’on embarque avec nous pour aller rejoindre les copains qu’on a rencontrés cette après-midi. Nous les retrouvons peu après 21h, ils sont eux même accompagnés de nouvelles personnes (Sylvia qui est italienne, un couple d’autrichiens et un Laotien). Nous prenons tous ensemble un tuk-tuk… Oui-oui, vous avez bien compté, nous étions 14 dans le tuk-tuk avec le chauffeur.

Nous nous rendons dans une boîte de Luang Prabang où à notre arrivée, il y a un groupe local qui joue du rock lao.

La salle se remplit petit à petit de laotiens et de quelques autres touristes. Deux DJ, un garçon et une fille prennent la suite du groupe… C’est très sympa et on rigole bien…

Grant, Mathilde et Bertrand, et... heu... j'ai oublié son prénom

Mais au Laos, un couvre-feu a été mis en place. Officiellement, c’est une mesure pour lutter contre l’alcoolisme des jeunes, mais du coup les Laotiens commencent à boire à 17h au lieu de 19h… Officieusement, il y a plusieurs interprétations, a priori politiques. Par conséquent à minuit et quelques tout est terminé et à un peu plus d’une heure nous sommes rentrés chez nous.

Mercredi 14 mars. On se lève avec une légère gueule de bois et une petite angoisse car l’ordi refuse de s’allumer. Je soupçonne Hervé d’avoir tombé de la bière dessus… Au petit déjeuner finalement il se rallume (l’ordi, pas Hervé…), mystère de l’informatique !

On passe la journée à se trainer dans cette ville qui s’y prête bien et on se met à l’abri juste à temps. Une atmosphère de pré-apocalypse s’est emparée de la cité… Vers la fin de l’après-midi un gros orage précédé d’une petite tempête éclate et coupe l’électricité. Dans le noir, on observe depuis la fenêtre ouverte de la chambre, la ville qui se tort et se défend avec obstination.

Nous quitterons Luang Prabang demain matin pour rejoindre Phonsavan (ou Pongsavan) et la plaine des Jarres.

7 réflexions au sujet de « Nong Khiaw et Luang Prabang »

  1. Coucou les zaventureux !!!!
    Cool j’ai de nouveau de koi lire dans le train !!!!
    Hervé si tu as gâché de la bière c’est qu’il est tant de rentrer !!!!!
    Votre gueule de bois m’explique pas tout !!!!!!!!
    Mais vous continuez a profiter dans tous les sens et ça, ça fait plaisir !!!!
    Bisous les lapins
    (traduction spéciale pour Anna: Bonjour Anna et Hervé. Ravi de pouvoir de nouveau vous suivre lorsque mon emploi du temps me me permet. Je suis également ravi de voir qu’Hervé tente de te libérer des obligations du blog en s’attaquant a l’ordi…il est tellement plein de bonnes intentions envers toi. En espérant que le bonheur de ce périple se puisse se poursuivre sans ombrage, veuillez recevoir mes rongeurs mes gros bisous baveux =} )

  2. Youhou!!! Ça y est!!! Les zz-top sont enfin sortis du corps d’Hervé!!!
    Mais y’a comme un problème: ta voisine de voyage est aussi assise à côté de moi dans le train!!!
    Gros bisous les amoureux…
    Ps: y’a moyen de me trouver un CD de rock Lao??? Je suis curieuse de découvrir ça!! :) )

  3. dommage qu’Hervé ait coupé sa belle barbe
    je me serais senti moins seul à Monnac
    bises et bonne continuation
    profitez bien de temps qui vous reste …
    jmz

  4. avez-vous modifié votre timing ?
    d’après l’itinéraire prévu, vous devriez déjà vous trouver en Inde du Nord
    allez-vous zapper le Vietnam, le Cambodge ou le Népal ?
    dur, dur la vie de (c)routards !
    jmz

    • Salut !
      Oui on avait été trop optimiste et on a donc supprimé le Cambodge et le Vietnam pour se laisser du temps en Thaïlande et au Laos. Il nous faudra donc revenir…
      On est actuellement en Inde du Nord (Agra) où tout se passe bien mais on a du retard sur le blog qu’on aura du mal à rattraper avec les connexions qu’on trouve ici…
      Hervé dit qu’il laissera repousser sa barbe dès que la température sera plus supportable…
      Bises à vous 2.

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