Nous sommes arrivés à Cochabamba dimanche dernier (09/10) après un peu plus de 7h de bus. Nous avons voyagé à tarif réduit (3€ par personne pour voyager en « bus cama » c’est-à-dire siège qui s’allonge…) Le seul problème était que le chauffage était à fond et que le chauffeur ne voulait ou ne pouvait pas le baisser, les vitres ne s’ouvrant pas, c’était une bonne étuve là-dedans !
Arrivés à Cochabamba, nous nous sommes rapidement mis en quête d’un hôtel. Le Guide du Routard en indiquait un bon pas trop loin, nous y sommes donc allés rapidement car la nuit tombait déjà. Malheureusement l’accueil fut des moins aimables, la chambre était plus chère qu’à La Paz pour une moins bonne qualité et sans petit déjeuner. Bon.
Comment vous parler de Cochabamba ? C’est la troisième ville de Bolivie, située à une altitude de 2500m d’altitude. Le climat y est donc plus doux et les températures plus clémentes. Elle est aussi réputée pour la qualité de sa cuisine. Mais il n’y a en fait pas grand-chose à y voir. Heureusement on avait prévu de n’y rester qu’une journée pleine. Cette ville sans attrait majeur possède toutefois une belle place principale et, un peu excentré, le plus grand marché de toute l’Amérique latine : el mercado de la Cancha. C’est un dédale d’échoppes serrées les unes aux autres où tout est vendu, par quartier (les légumes, la viandes, les jouets, les chaussures, les téléphones, le maquillage, les épices,…) avec parfois une dizaine d’étals quasiment identiques les uns à la suite des autres.
Nous avons erré au hasard entre les différents quartiers et avons vu toutes sortes de choses (là encore, un quartier des sorcières avec des fœtus de lamas et des tas d’autres ingrédients nécessaires à la magie et à la sorcellerie) mais je pense que nous n’avons vu péniblement qu’un dixième de tout le marché. A part cette promenade hallucinée dans les micro-ruelles de ce marché géant, rien de notable à Cochabamba. On en a pourtant bien fait le tour. Alors on a mangé des glaces…
De plus, et on ne sait toujours pas si c’est nous qui étions mal disposés, les gens de Cochabamba sont particulièrement peu gracieux et peu sympathiques. Nous avons craint un moment que ceci soit une caractéristique bolivienne. La suite du voyage nous a rapidement démontré que non. Mais nous n’avons pas d’explication à fournir quant à cette particularité Cochabambienne….
Le lundi soir, retour à la gare routière et départ en bus à nouveau pour Sucre, de nuit cette fois ci. Le confort est moindre mais malgré la route non revêtue à de nombreux endroits on dort assez bien. A l’arrivée à la gare de Sucre nous devons marcher une vingtaine de minutes pour atteindre le centre, mais nous nous trompons de chemin et mettons donc un peu plus de temps. Ce qui parait vite long quand on a le ventre vide et le sac à dos lourd !
Là encore nous suivons les conseils du guide du routard pour trouver un hôtel. Cette fois-ci le conseil se révèle précieux. Nous tombons sur un hôtel peu onéreux, vraiment joli, très propre, avec salle de bain privée et accès libre à la cuisine (de temps en temps il est agréable et économique de pouvoir de se faire sa propre cuisine et changer un peu des plats traditionnels boliviens…) et qui réunit bon nombre de travellers de tous pays. Le bâtiment où se trouvent les chambres sur 2 étages s’organise en L autour d’une cour envahie de plantes en pot et de tables en pierre et de beaux bougainvilliers forment des arches fleuries. C’est un bel endroit pour couler des jours paisibles.
Nos affaires posées et après une douche salutaire nous partons prendre notre petit déjeuner au marché central de la ville. Café/Thé, pain au fromage local (ça vaut pas le fromage de chez nous mais ce n’est pas mauvais) et une espèce de chausson de pâte frite dans l’huile bouillante. Et c’est seulement une fois nos estomacs bien calés que nous partons à la découverte de cette jolie ville de Sucre (prononcer Soucré) qui est la capitale constitutionnelle de la Bolivie, fondée en 1559.
Cette ville coloniale est souvent appelée la cité blanche, et est connue pour son art baroque. Le climat est y est assez doux. Par contre, avec les tensions qui coupent le pays en deux depuis l’élection d’Evo Morales (qui est d’origine indienne), Sucre revendique plus que jamais ce rôle de capitale et concentre avec Santa-Cruz, l’opposition au gouvernement de gauche. La situation ravive également les antagonismes ethniques, et les indiens sont ici plus qu’ailleurs repoussés dans les quartiers extérieurs de la ville.
A midi nous mangeons à nouveau au marché (Soupe puis chorizo cuit, riz, patates). Il y est très difficile de choisir à quel stand s’arrêter pour manger puisqu’ils proposent tous des choses assez similaires mais chaque fois, les mamitas viennent nous prendre par le bras en nous disant « viens chez moi, il y a de la soupe, du poulet, du bœuf, du riz… » et de nous tirer chacune vers son stand…
L’après-midi pendant qu’Hervé se rend chez le barbier, je visite le musée d’anatomie humaine (pas très caractéristique de l’endroit me direz-vous. Oui, mais très instructif et bien fait). Après avoir trainé encore un peu dans les rues, nous faisons quelques courses pour pouvoir manger « chez nous » à l’hôtel ce soir : crêpes, confit d’oignons et tomates, salade d’avocats/tomates… Dans la cuisine nous discutons avec un jeune couple franco-belge (Armel et Julie) qui fait un trajet inverse du notre et remonte vers La Paz. Nous mangerons avec eux dehors, sur la petite table en pierre, abrités d’une légère pluie par un entrelacs de plantes grimpantes et de bougainvilliers.
Le lendemain mercredi, après une grasse matinée et un petit déjeuner « maison », je mets le blog à jour pendant qu’Hervé part courir. Il est cependant bien malheureux de n’avoir que ses chaussures de marche, qui ne sont pas vraiment idéales pour la course à pied. Il regrette bien de ne pas avoir emmené ses baskets.
L’après-midi nous visitons la faculté de droit. C’est la deuxième plus ancienne université du continent, un des plus beaux monuments d’Amérique latine avec ses arcades et sa fontaine au milieu. (Lors de la visite du roi et de la reine d’Espagne et 1992, leurs majestés furent interdites de séjour par les étudiants !)
Nous montons ensuite au Mirador situé devant le couvent de la Recoleta, d’où l’on jouit d’un panorama magnifique et plongeant sur toute la ville. Là nous en profitons pour boire un jus de fruit (fruit de la passion et fraises/bananes !!!) au café du Mirador. (Pour les gens qui se posent la question, oui dorénavant notre slogan est « un esprit sain dans un corps sain », plus d’alcool, du sport à volonté… )
En cette fin d’après-midi, et pendant qu’Hervé allait réserver les billets de bus pour Potosi, j’ai expérimenté l’épilation chez l’esthéticienne. Ce n’était pas d’une propreté rutilante mais comme ça devenait indispensable, au bout d’un mois et demi de voyage, je me suis lancée. Il faut savoir que c’est quelque chose qui ne semble pas très courant en Bolivie, et d’ailleurs je n’avais pas trouvé d’esthéticienne à La Paz. Bon, je ne vais pas m’étendre sur les détails ici mais c’était une expérience assez cocasse !
Le soir à l’hôtel, nos voisins avaient changé et les nouveaux venus étaient 3 garçons français en voyage depuis déjà 10 mois autour du monde (dans un sens inversé par rapport au notre). Nous avons passé la soirée à discuter avec eux et un couple anglais sur la petite terrasse qui séparait nos chambres, nous régalant des expériences de voyages de chacun d’entre eux et tout ça autour d’une plusieurs bières… (Un esprit sain je vous dis…)
Jeudi matin, et la tête quelque peu enfarinée par un coucher plus tardif qu’à l’habitude, on reboucle nos sacs et reprend la direction de la gare. En route pour Potosi…
J’adoooooooooooooooore !!!
« Un esprit sain dans un corps sain.. » Une nouvelle fois bravo ! Et du temps pour le sexe dans tout ça??? Avec ton nouveau ticket de métro à la bolivienne, ça doit le faire ma Nana !! Lol !! Pensons bien à vous et attendons chaque nouvelle aventure avec grande hâte!! Vivement!
Ici, ça roule, nous avons un beau mois d’octobre, très doux et agréable… Le paysage se colore de nuances automnales, l’hiver se prépare… … … T’as vu, j’essaie d’écrire aussi bien que toi, mais c’est pas la même réussite! Promis, à votre retour, je tencourage à écrire et publier tes mémoires, je serais ta 1ère fan ! ******** Byby……. La Marie Jo
Coucou, encore du rêves, et toujours du rêves!!! je voyage à domicile!!! Pas cher!!!
Bon j’espère que votre appareil photo va bien parce que ça manque un peu d’illustrations!!! Surtout que vos photos elles sont trop belles!!!
A Boussoulet l’automne s’est installé, c’est beau mais c’est froid… Nous venons de récupérer les clés du Fraisse (15/10), je me sens vraiment dépassé par l’ampleur des travaux ( Polo tu me manques….), heureusement Marc est là pour me rassurer!!! Je pense que nous allons attaquer les hostilités en novembre!!!
Nos nains vont bien!!! Olympe s’éclate à l’école ( pourvu que ça dur jusqu’au BAC!!!!) et elle nous fait bien rire!!!
- Alors Olympe qu’est ce que tu as fait à l’école?
- J’ai pas fait de peinture, j’ai pas fait la ronde, euh euh ah oui j’ai fait pipi!!!!
- C’est bien ma fille!!!
- Merci Monsieur Papa! (chouette j’ai pris du grade!!!)
Et notre petit bonhomme expérimente de plus en plus la marche bipède, toujours tout droit, c’est un style, et le matin il a déjà un rituel; il se lève, il fonce vers la gamelle des chats, il renverse les croquettes, il renverse la gamelle d’eau et enfin il se roule dedans!!! « C’est bien mon fils, mais c’est tous les jours alors!!! »
Bon mes z’amis, tout va bien pour nous!!! Plein beaucoup de bonheur et faites nous encore rêver!!! Mille et un baisers!!! les Jacot-Verdier vous embrasse et à très vite, j’espère au téléphone!!!! BIZ BIZ